Les camps de vacances sont des lieux lillois accueillant les enfants lors des périodes de vacances scolaires ; a contrario, les colonies de vacances se trouvent en dehors de la ville. Ces deux structures d'accueil possèdent le point commun de recevoir les enfants en pension complète.

Les centres aérés, quant à eux, qu'ils soient privés ou municipaux, sont des structures dites « sans hébergement », c'est-à-dire que les enfants rentrent chez eux le soir. Ces centres peuvent accueillir les enfants lors des vacances scolaires, ou de temps périscolaire.

Ces centres ont été créés sous l'initiative de Roger Salengro en 1925, pour les enfants des écoles de la ville, et afin de répondre à une nécessité sociale et hygiénique. Le Maire a ainsi voulu contribuer à l'amélioration de la santé des enfants, en leur offrant la possibilité de partir au grand air, et de s'occuper de manière sportive et culturelle, en d'autres termes, de s'occuper sainement.

Cette initiative est poursuivie par Charles Saint-Venant, successeur de Salengro, qui offre aux enfants, en 1939, la possibilité de découvrir la ville depuis le sommet du beffroi. La Ville investit régulièrement tout au long du XXème siècle sur des centres de colonies de vacances, afin d'accueillir les enfants loin de la ville pour les périodes de vacances.

Les dossiers sont conservés au sein du service des Archives municipales de Lille.

Type d'entrée : versement

Date d'entrée : 27/06/2025

Ce fonds contient des dossiers concernant l'accueil des enfants sur les temps de vacances scolaires et périscolaires, à savoir : - les camps de vacances lillois, - les colonies de vacances des villes de Brighton-les-Pins, Saint-Gervais-les-Bains et Wormhout. - les camps du jeudi et la garderie, - les centres de loisirs sans hébergement, ou centres aérés, municipaux ou privés, - les colonies scolaires des villes de Camiers (Pas-de-Calais), Fournes, Marquette et Zuydcoote. La plupart des dossiers rapportent des comptes rendus d'activité ou de fréquentation de ces camps, et certains sont accompagnés de photographies.

Ce fonds d'archives définitives avait déjà connu un inventaire. Le travail a consisté à produire un second récolement plus précis et détaillé. La recotation n'a pas été possible parce que chaque dossier avait été coté au stylo BIC lors de la première opération ; les cotes étaient donc non modifiables. Aucun dossier n'a été éliminé et tous sont à conserver.

La série est close depuis l'année 2012.

Conservation 0 ans après 1990

Communicable au bout de 0 ans à partir de 1990

Conservation 0 ans après 1990

Communicable au bout de 0 ans à partir de 1990

Conservation 0 ans après 1976

Communicable au bout de 0 ans à partir de 1976